Le métier de Plâtrier
Nature du travail :
« Aménager, isoler et décorer des espaces intérieurs »
Nous intervenons du sol au plafond, en passant par les murs et les cloisons. Nous les rénovons en rattrapant les inégalités. Nous les doublons pour leur donner des qualités d’isolation. Nous réalisons des plafonds ou des gaines techniques, qui dissimulent différents circuits. Nous cloisonnons l’espace. Nous enduisons des surfaces brutes pour les rendre lisses. Certains d’entre nous vont jusqu’à la décoration en créant des corniches, des moulures ou des rosaces.
Matériaux utilisés :
« De la poudre de plâtre aux systèmes constructifs »
Traditionnellement, nous montons des ouvrages en briques et carreaux de plâtre et nous travaillons le plâtre pour rendre les surfaces lisses. Nous gâchons le plâtre en poudre en le diluant dans de l’eau, avant de l’étaler à l’aide d’une taloche, puis de le lisser en appliquant un mélange encore plus fluide. A cette technique humide, s’est ajoutée la technique sèche, avec le montage d’éléments préfabriqués, les plaques, véritables systèmes constructifs incluant des fonctions d’isolation thermique, phonique, de protection contre l’incendie ou de décoration.
Environnement de travail :
« Un rôle de pivot au sein du chantier »
Nous arrivons sur le chantier juste après les maçons et juste avant les électriciens, installateurs sanitaires, menuisiers et peintres. Nos doublages et gaines techniques sont indispensables au passage des câbles et tuyaux. Le montage des cloisons précède la pose des menuiseries intérieures. Enfin, de la qualité de notre lissage dépend le travail du peintre.
Compétences demandées :
« Etre créatif, rapide et savoir s’adapter à la technicité des produits »
Travailler le plâtre avant qu’il ne prenne demande de la rapidité. Rapides, nous devons l’être aussi pour satisfaire aux contraintes de temps du chantier, tout comme pour assimiler l’évolution incessante des techniques industrielles. Nous devons savoir marier le confort à l’esthétique.